Vampire Knight RPG
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 On a beau être con, ça fait mal quand même [Libre]

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Yuna Akiba
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Yuna Akiba
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MessageSujet: On a beau être con, ça fait mal quand même [Libre]   On a beau être con, ça fait mal quand même [Libre] EmptyDim 17 Juin - 14:22

Mes yeux se fermaient tout seuls mais malheureusement, le sommeil ne venait pas. Il était facile de savoir pourquoi : j'avais trop mal pour m'endormir tranquillement. Je tentais en vain de respirer sans avoir mal quelque part. Plus aucun de mes muscles ne répondaient et même le fait de vouloir tourner la tête était insupportable ! Un nouveau grognement monta dans ma gorge et mourut sur mes lèvres alors que je rouvrais les yeux. Les deux trous dans mon cou me lançaient affreusement ! D'une main tremblante et d'une volonté de fer -bien émoussée après cette soirée, je vous l'accorde- je posais mes doigts sur la plaie, essayant d'empêcher encore plus le sang de tâcher les draps blancs mais sérieusement, au point où on en était, les draps n'avaient plus grand chose à voir là dedans.

*Arrête-toi !! Arrête de saigner !!! *

Je tentais d'appuyer sur mon cou, comme pour faire un garrot mais c'était peine perdue. Le sang continuait à gouter sur mes doigts comme un fin crachin à travers la fine gaze imbibée. Luttant contre mes muscles, j'arrivais à l'enlever de mon peau. Je distinguais un petit Pop, lorsque la gaze se décolla de mon cou. La commissure des mes lèvres remonta légèrement, ce bruit avait la manie de détendre l'atmosphère ! Mais, je reprenais vite mon masque de douleur. La gaze n'étant plus à sa place, le sang coulait maintenant abondamment sans rien pour le retenir d'étaler sa couleur écarlate sur le lit. Je fermais les yeux, évacuait l'air de mes poumons, puis inspirait un grand coup avant de redescendre ma main le long de mon corps.
Maintenant que mes muscles commençait à refroidir, je sentais chaque partie de mon corps même où je ne savais pas qu'il y avait des muscles ! Demain sera pire. Je sentirais toutes les courbatures et les bleus. Je laissais échapper un soupir au lieu de sortir une injure. Les mots ne voulaient plus sortir, ma gorge me brûlait et chaque râle qui s'en échappait était un supplice. Rapidement, ma tête se remit au travail me donnant une migraine horrible. Si j'arrivais à survivre à cette nuit, j'irais à ce bal d'Halloween ! Sérieux ! J'avais envie d'y aller mais il faudrait déjà que mon cou, mon poignet et ma tête daignent me lâcher.
J'entendis un bruit dans le couloir. Je voulus me redresser : sans succès. Alors, je restais couchée dans ses draps sanglants à attendre. A attendre quoi ? Bonne Question ! L'infirmière, une quelconque personne qui aurait la bonté de me porter compagnie ou peut-être la mort. Ma foi, je pouvais bien mourir maintenant. J'avais assez vécu. J'avais tellement haï, tellement pleuré, tellement souffert que la mort ne pourrait m'apporter que soulagement. Pourtant, malgré tout ça, quelques part au fond de moi, une voix refusait de se soumettre à la mort. Elle me faisait sentir la douleur : mon poignet droit me brûla et bientôt tout mon bras droit fut secoué de tremblements renforçant la douleur de l'articulation. Ne pouvant plus esquisser un mouvement, je me mordais la lèvre, fermais les yeux le plus fort possible et attendait ainsi, que tout se calme.
De nombreuses secondes, minutes voire dizaines de minutes semblèrent passer et la douleur ne refluait pas. Pendant que mon cerveau était encore en mode on + douleur, je me forçais à céder à cette voix. D'accord, je ne dois pas mourir, pour toutes ses personnes qui sont mortes pour moi, pour assouvir ma vengeance. Oui, je me l'étais juré, je ne mourais pas avant d'avoir tué cette saleté de Murasaki et son maître ! J'attendis ainsi quelques secondes que la douleur de mon poignet s'atténue. C'était complètement idiot, ce n'était de me dire que je ne mourais pas qui ne me ferais pas mourir et encore moins ne pas avoir mal ! Il n'empêche qu'importe le degré de connerie de quelqu'un, la douleur est la même et celle-ci était infernale.

*Mon Dieu ! Y aurait pas des calmants par ici ? *

J'abandonnais vite cette idée, je ne pourrais de toute façon pas me lever même s'il y en avait. Mes jambes me lâcheraient comme tout à l'heure dans le Pavillon de la Lune. Je m'arrêtais de respirer un temps, pour écouter au dehors. Il n'y avait rien. Avec soulagement, je repris ma respiration et me laisser aller à ma douleur. Ma lèvre inférieurs était ensanglantée à force qu'elle soit mordue pour me retenir. D'abord, ce ne fut que des petits gémissements mais dès que je cherchais à bouger pour arrêter le flot de sang dans mon cou ou pour apporter du réconfort à mon bras amoché, un petit cri rauque s'échappait entre mes lèvres. Bientôt, j'arrêtais mes vaines tentatives pour m'abstraire à la douleur. Il n'y avait rien à faire, il fallait bien y passer. Essoufflée, je restais sur le lit rempli de sang, qui faisait un bruit liquide dès que je bougeais un peu. C'était désagréable au possible !
Je fermais les yeux, cherchant à m'endormir. Mais encore une fois, quelqu'un en avait décidé autrement pour moi. J'écoutais alors chaque bruit autour de moi. Les bruits de la nuit au dehors, à travers la fenêtre, les voix lointaines et atténuées des salles de classes. Sincèrement, je n'avais qu'une envie : être dans ma chambre sans avoir peur d'être dérangée par quelques chose. M'enfin, des médicaments ne me feraient peut-être pas de mal pour l'instant. Plus qu'à attendre que quelqu'un se montre enfin et je sentais que j'allais attendre longtemps.
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Nine Yamanaka
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MessageSujet: Re: On a beau être con, ça fait mal quand même [Libre]   On a beau être con, ça fait mal quand même [Libre] EmptyMer 11 Juil - 18:14

Les élèves de la classe de nuit se prennent trop au sérieux. C'est vrai qu'ils sont pour la plupart magnifiques mais tout de même. Au moins, ils ne s'en prennent pas aux élèves. Enfin, d'après ce que je vois.
Mon grand-père est heureux que je m'occupe de veiller comme je le peux sur les élèves de ma classe. Même si ces filles sont vraiment... excitées. A un tel point que je me suis blessée lorsqu'elles m'ont poussées. Enfin, ce n'est pas leur faute ! C'est moi qui suis trop maladroite...

Enfin bref, voilà pourquoi je me rends maintenant à l'infirmerie. Un pansement et du désinfectant... Ils doivent bien en avoir.

Enfin arrivée, je suis sur le point d'entrer lorsque qu'un cri parvient à mes oreilles. Je me bloque, reste sans bouger, la main sur la clenche de la porte.

*Ce n'était que mon imagination, hein ?*

Nouveau cri. J'inspire un grand coup, puis entrouvre la porte pour y passer ma tête. Mes yeux s'écarquillent. Un lit ensanglanté, et dedans, une jeune fille. Je n'attends pas une seconde de plus puis me précipite vers elle, manquant de glisser sur la liquide rouge étalé au sol. J'ignore ce détail et, une fois arrivée à la hauteur de la blessée, me penche vers elle sans la toucher de peur de la blesser.

- Qu'est-ce qu'il vous arrives ? je demande de ma voix la plus douce, pour ne pas paraître trop brusque.

Je la regarde un instant. Elle dégage un aura que j'ai déjà senti plus d'une fois. Cette fille est un vampire.
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Yuna Akiba
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MessageSujet: Re: On a beau être con, ça fait mal quand même [Libre]   On a beau être con, ça fait mal quand même [Libre] EmptyLun 13 Aoû - 14:54

J'essayais de me concentrer sur les bruits à l'intérieur du bâtiment. J'espérais que quelqu'un pointe le bout de son nez et m'apporte de la bétadine ou du désinfectant en grosse quantité. Mais rien à faire, mes sens s'étaient fait la malle ! Je n'entendais qu'un bourdonnement ambiant autour de moi. Mon odorat est mort depuis longtemps, je ne sentais plus le sang, c'était dire !! Pour couronner le tout, je voyais flou quand j'arrivais à ouvrir les yeux et je ne sentais plus mon corps.

*Je veux mourir !! Quelle horreur ! *

Au même moment, un rayon de lumière illumine la pièce.

*Ah ! Déjà un ange ?! C'est l'heure du jugement dernier ? *

J'essayais de ne pas trop me faire d'illusions, ce serait le diable qui viendrait me chercher. Mais cette lumière était comme un lueur d'espoir. Comme si ce n'était pas encore fini. Pourtant, le lumière ne se rapprochait pas, ne s'éloignait pas et ne diminuait pas. J'en déduisais -avec le peu de raison qu'il me restait- que ce n'était pas un ange. Pas du tout ! Peut-être juste une lumière ou le jour qui se levait déjà. Je ne savais même pas d'où venait la lumière après tout.
Par dessus le bourdonnement régulier, je distinguais cependant un bruit parasite. Une bourrasque -du moins il me semblait- me hérissa les poils à ma gauche -droite ?-. Je ne savais pas de quel côté mais un second bruit parasite :

-Qu'est-ce qui...arrive ?

Je devinais que c'était des mots et mon cerveau arrivait encore à me les faire comprendre mais de là à y répondre : c'était pas gagné ! J'essayais d'ouvrir la bouche mais je n'y arrivais pas. Je devais tenter autre chose. La question était tenter quoi ? Parce que lui montrer où se trouvait la bétadine n'était pas si facile. Il fallait que je sache où elle se trouve et esquisser ne serait-ce que le plus petit mouvement me faisait crier.
Alors, je ne répondis rien. Je clignais des yeux plusieurs fois pour lui montrer que j'avais compris -plus ou moins-. Mais bon, on pouvait interpréter ça de plusieurs façons. Je désespérais. Autant se laisser mourir si je ne pouvais plus rien faire ! Dans le genre adieux larmoyants, j'étais pourtant la reine mais là je saturais. C'était ma mort après tout, j'avais jamais vu la mort sous ce point de vue. Pas la mienne du moins. Celles des personnes que j'aimais plus que tout au monde. Pour être honnête, la mort n'a pas l'air d'être effrayante. Quoique, c'était sûrement pas habitude de la côtoyer que je m'y habituais. Qui sait ? Je devenais peut-être insensible au blues de la mort.
Quelque part, c'était comme un soulagement. Je n'aurais plus à lutter. Jamais. Pas contre moi-même. Plus contre ce que je détestais. Plus ce contre quoi je me battais chaque jour. Plus contre ma nature. Ce serait juste la fin de ma longue, très longue lutte.

*Qu'est-ce que je suis en train de dire ? *

Comment pouvais-je espérer mourir aussi misérablement ? Ce serait prouver à mon passé que jamais je ne pourrais lui tourner le dos.

*Ce n'est pas le cas ? *

Tandis que je ne répondais pas à la personne qui venait enfin m'aider, je voyais distinctement deux parties de moi se disputer pour ce en quoi elles croyaient. Je fermais les yeux une bonne fois pour toutes et m'abandonnait à ce débat comme spectatrice. J'imaginais que l'une était l'ange, l'autre le démon comme dans les dessins animés. Elles se disputaient pour savoir ce que je devais faire. En même temps, je ne savais pas vraiment ce que je devais faire.
Le débat semblait s'étirer à l'infini. J'ouvris les yeux en grand comme si un électrochoc m'avait traversé -et c'était presque ça-. J'ouvris la bouche et articulais finalement, fière de moi :

-Béta...diine !

Quelle voix d'outretombe ! Je me faisais peur à moi-même ! Mais ce n'était pas grave, j'allais pas parler comme une pouf alors que je suis plein de sang. S'il vous plait !
Je fis taire les petits ange et démon. Hé ho, c'était mon corps ! Le bourdonnement à mes oreilles s'atténua un peu. J'avais réussi à me retrouver. J'avais trouvé une raison de vivre plus forte que la mort elle-même -le problème c'est qu'il fallait être folle- !
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