Rencontre studieuse...[Pv Fuyuka Kazuya]

Une salle plongée dans l’obscurité comparable à l’état dans lequel il se sentait. Encore rassasié de son dernier repas, celui de la veille, un air malin imprégné sur son visage pâle. Ses grands yeux parcoururent la salle à la recherche d’une place, une place précise. Celle qu’il avait décrétée plus tôt dans l’année, comme étant la sienne.

Des pas réguliers pour l’y mener, une fois sa cible verrouillée. Une place quelconque, discrète, ni au dernier, ni au premier rang. Un rang avant d’être totalement à l’arrière, trois places assises avant d’être collé à la fenêtre qui éclairait de timides rayons de lune, la salle.

Les premiers « élèves » entrèrent, certains lui adressaient un signe de tête, d’autres l’ignoraient royalement. Shin resta droit sur sa chaise, des yeux aussi ternes que son humeur nocturne. Prêt à suivre le cours, certains l'intéressait énormément, mais celui d'aujourd'hui... Enfin, il était assez fier pour ne pas se plier, succomber à son envie de tout envoyer valser et de partir loin de ce bâtiment consacré à l’étude. La présence, la bienséance… Si lui ne se conformait pas à son rôle d’étudiant qu’on lui avait confié, il ne pourrait plus se présenter comme le fier serviteur de l’illustre famille Taiyo. Et pourtant, le Diable lui-même saurait à quel point son âme lui soufflait de s’en aller, plus loin qu’il ne le pouvait réellement.

La veste blanche de son uniforme sur les épaules, parfaitement ajustée, était fermée, laissant uniquement apparaître le col de sa chemise noir et une partie de sa cravate d’un rouge sombre. Ses cheveux noirs corbeau, étaient parfaitement coiffés, à cela près. Quelques mèches rebelles terminaient leur parcours sur son visage. Mèches assez longues pour recouvrir son front, mais pas suffisamment pour obstruer sa vue.

Son regard restait fixé, inlassablement sur la fenêtre. Une ombre passa devant, il ne saurait dire si la personne à la délicieuse odeur se fut assise à ses côtés, ou si elle avait continué son chemin plus loin, ses yeux s’étaient fermés sans l’en avertir. Distrait par le torrent de pluie qui tapait contre les grandes vitres, se concentrant sur son ouïe plutôt que son odorat.

A lui-même il s’adressa en un murmure ces quelques mots vides de sens pour qui l’entendrait, et pourtant tellement fort pour lui ;

-Malgré le temps qui passe, certaines choses demeureront à jamais inchangées.

Autant le son de la pluie, que la situation dans laquelle il s’était trouvé. Les humains avaient beau continuer de croire que leur lendemain serait meilleur, il demeurera le fantôme de l’hier qu’ils ont voulu fuir. Éternellement.

Ses yeux d’un pourpre plus vif s’ouvrirent, et il aperçu que finalement, il n’était pas seul sur cette rangée. Mauvaise pioche. Tendant une main gantée vers la charmante demoiselle afin qu’elle y posa sa main, imprimant son sourire habituel sur ses lèvres, il déclina son identité, aussi allègrement que s’il donnait son année de mort :

-Shin Taiyo. A qui ai-je l’honneur ?

La nuit. La nuit était l'un de mes moments préférer. Après tout nous les vampires, on détestait le soleil, et pourtant moi, j'aime bien les deux moments de la journée. Quand nous n'avions pas cours, je dormais la nuit tel un humain et je me promenais la journée dehors. Bien sûr je gardais toujours une ombrelle si jamais la chaleur était forte. Mais ce soir j'avais classe, alors je me dirigeais donc doucement mais sûrement vers l'établissement. Je n'étais pas en retard et encore heureux, car je n'avais pas envie de courir pour me dépêcher. Bien au contraire, je préférais prendre mon temps.

J'arrivais dans l'établissement ou obligatoirement, il y avait des day class qui se pointait vers l'entrée afin de me voir. Cela ne me dérangeait pas du tout, bien au contraire, j'aimais bien leur présence. J'étais pour la cohabitation entre humain et vampire, ayant moi-même vécus dans une famille humaine. Je soupirais et je passais devant eux, profitant même de passer une main sous mes cheveux afin de les faire bouger. Je n'avais aucun tic, mais j'avais eu envie de faire ça pour ce soir.

Je venais d'arriver dans l'école et je me dirigeais vers la salle de classe. Quand je venais d'y arriver, certains élèves s'y trouvait déjà. Je n'avais pas les cheveux attachaient et j'étais habillé de ma veste blanche qui avait des lignes noires à certains endroits, je portais en dessous un chemisier noir ou le col sortait pour se mettre sur la veste. Je portais un noeud rouge alors que les hommes s'étaient une cravate. J'étais en jupe qui se trouvait être plutôt courte, ce qui ne me gênait pas du tout. Bien au contraire, je trouvais ça très bien mais, je devais porter des collants noirs assez haut avec des chaussures noirs. Après tout c'était la tenue habituel de la night class. La day class aussi portait une tenue.

La plupart des places venaient d'être prise et je me rendais compte que personne n'osait s'approcher d'un vampire qui se trouvait être près d'une fenêtre. On pouvait s'asseoir par trois au niveau du palier et il ne se trouvait pas, ni devant ni au fond. C'était donc parfait pour moi. Je m'en approchais et je venais de m'asseoir à côté de lui.

Je me rendais compte que j'étais trempé, après tout j'avais oublié d'ouvrir mon parapluie. Mais le pire dans tout ça, c'était que je ne m'en étais pas rendu compte. Je venais d'entendre ce que disait mon voisin. Je ne lui avais jamais parlé au par avant, je dirais même que j'étais plutôt nouvelle. Et donc que je n'avais jamais parlé à qui que ce soit. Il ne s'était donc pas rendu compte de ma présence. En fait, je retirais ce que je venais de dire, il s'était tourné vers moi et il m'avait tendus la main en se présentant. Au moins il est très polis pensais-je sur le coup. Il s'appelait donc Shin Taiyo. Je me rendais compte du nom, une des plus grandes familles où il y avait un vampire de sang pure. Je prenais sa main dans la sienne que je serais légèrement.

- Enchantée de faire votre connaissance. Je m'appelle Fuyuka Kazuya.

Je le regardais, en fait j'étais en train de le dévisageais mais, discrètement, du moins c'est ce dont, je pensais. Je n'étais pas timide mais, sur le coup, je ne savais pas trop quoi lui dire. Après tout je ne le connaissais pas vraiment et s'était lui qui avait engagé la conversation. Mais il me fallait vite trouvait quelque chose.

- Il pleut énormément dehors.

Oh mon dieu, qu'est ce que je viens de dire. Je venais de parler de temps. Je me sentais vraiments conne au point d'enlever ma main directement de la sienne même si c'était pour saluer. Je me sentais même rougir à cause de ma bétise. Je n'étais définivement pas doué pour parler avec un autre vampire.

De longs cheveux d’ébènes lâchés, son uniforme de Night class sur les épaules, une jeune femme séduisante. Une vampire séduisante. Une seule chose aurait pu troubler sa beauté, ce fut le fait d’être totalement trempée. Mais au contraire, cela lui rajoutait un certain charme. Ses yeux n’étaient ni trop foncés ni trop clair, d’un azur précieux. Deux mèches élégantes entouraient son fin visage. Son visage, ne lui disait pourtant rien de particulier. Une nouvelle, sans doute externe. Son odeur même était inconnue à l’odorat du brun. Elle lui prit la main et la serra doucement.

- Enchantée de faire votre connaissance. Je m'appelle Fuyuka Kazuya.

Shin avait l’habitude d’embrasser le dos des mains des demoiselles qu’il rencontrait. C’était une vieille habitude, qui ne lui était pas passé. Le geste de la dénommée Fuyuka ne le surpris qu’à moitié, elle semblait jeune. Soit, il sera toujours temps de rattraper ce geste, si une autre occasion se présente.

Le regard de la belle semblait curieux, pour ne pas dire clairement qu’elle le dévisageait. Elle semblait chercher un sujet de conversation. Shin aurait très bien pu la sortir de cet embarras, étant celui qui l’avait abordé. Mais il voulut la taquiner, il était pris d’une irrésistible envie de jouer. Leurs mains gelées étaient encore entrelacées, lorsqu’elle dit « naturellement » :

- Il pleut énormément dehors.

Sa main le quitta instantanément, parler de la pluie et du beau temps était un thème typiquement humain, inutile. Son visage se colora de rose, elle devait se sentir gênée, probablement, elle le devrait du moins. Un sourire en coin naquit sur son visage, c’était ce genre de réaction qu’il attendait. Ce genre de réaction qui l’aidait à passer le temps, ce visage qui l’amusait. Il voulut pousser plus loin, dans le ridicule.

-En effet, la pluie a du vous surprendre ?

Il attrapa le nœud rouge de Fuyuka entre son pouce et son index, effectua une légère pression afin d’essorer le tissu trempé.

-Ne serait-ce pas plus agréable…

Du bout de ses doigts, il fit circuler à travers des fibres de ses vêtements, son pouvoir lumineux. Il contrôla l’intensité de sorte qu’une chaleur légère mais intense vint sécher le tissu de son uniforme. Aussi loin que son pouvoir le pu.

-Le cours est déjà assez ennuyeux seul, autant être dans les meilleures conditions possibles.

Il relâcha le tissu un peu plus sec, le pouvoir de sa lumière n’était pas aussi chaud que le feu, beaucoup moins efficace, mais c’était déjà plus agréable que d’être trempé jusqu’aux os.

Il se replaça droit sur son siège, s’étant penché quelques secondes plus tôt pour attraper le ruban de la demoiselle. Le professeur avait déjà commencé le cours. Sur une grande partie du tableau noir, il y avait une invitation à une épreuve de courage, un événement spécial halloween qui aurait lieu prochainement. Dire qu’un an plus tôt, un bal avait eu lieu. Les jours se ressemblaient tous, il avait arrêté de les compter.

Tout en lisant l’annonce qui devait avoir été inscrite bien plus tôt, il retira son gant droit qui en touchant le tissu mouillé s’était mouillé à son tour. Il retira l’autre également par réflexe, jamais l’un sans l’autre, n’est-ce pas ?

Le sceau de son appartenance aux Taiyo était gravé sur sa peau, tracée par le feu le plus ardent qu’il n’ait jamais approché. Une marque qui le reliait à son maître. Une sorte de pentagramme dans lequel était inséré un soleil en rayons de pics. Il trouvait la cicatrice hideuse. C’était la sienne. Son pacte avec le diable, tel le démon docile qu’il était. Un rictus se forma sur son visage, il avait du bien changé pour pouvoir enlever ses gants devant une parfaite inconnue.

Tandis que j'avais détourner le regard voir même la tête pour cacher mes rougeurs. Je constatais que celui-ci n'allait sûrement pas me répondre et que cela devait être sans aucune importante. Après tout parler de temps était complètement banal dans la vie courante d'un humain et pas dans celle d'un vampire. Mais comment je pouvais expliquer que j'avais grandis dans une famille humaine et que j'avais tout appris d'eux ? Même si ma beauté montrait que je n'étais pas du tout une humaine mais un vampire dès le départ.

Puis je fus surprise quand celui-ci me répondit en me demandant même si la pluie m'avait surpris. C'est vrai qu'à y regarder de près, je ne m'y étais pas du tout attendus. En plus je n'avais pas penser à prendre mon parapluie. Je le regardais donc tout en souriant.

- Effectivement, la pluie m'a beaucoup surprise. Je ne m'y attendais pas du tout alors qu'il faisait encore beau au moment ou j'avais commencer à faire la route pour venir ici. Si j'avais sur j'aurais pris mon parapluie et je ne serais pas trempé ainsi.

Je venais d'être surprise quand celui-ci avait attraper mon noeud rouge entre son pouce et son index et qu'il donnait une légère pressions dessus pour essorer mon tissus. Mais ce n'était pas tout. Je sentais quelque chose le long de mes vêtements qui était en train de sécher soudainement. La seul chose qui pouvait être encore mouillé, c'était bien sur mes cheveux. Et Tayo-kun disait que c'était beaucoup mieux d'être sèche pour suivre les cours. Et je lui disais de façon douce :

- Merci beaucoup. Cela va surtout éviter que je n'ai trop froid pendant les cours.

Je lui avait sourit gentiment et il relâchait mon tissus. Bon j'avoue que mon corps était encore mouiller un peu mais cela ne me gênait pas du tout tant que mes habits eux était sec et pouvait me permettre de bouger plus facilement. Heureusement pour moi que l'on avait pas vu mes sous vêtements en dessous de mes habits. Sinon j'aurais eu la honte même si je savais que j'étais tout de même perverse. Mais je faisais tout pour changer.

Je regardais un instant le tableau et je voyais l'épreuve d'Halloween. Je détestais les épreuves alors que pourtant je n'hésitais pas à me sacrifier ou autre. Mais être seul pour y participer. Je n'aimais pas ça du tout. J'en frissonnait même un peu tellement j'avais la chair de poule.

Je regardais un moment mon voisin qui avait enlever ses deux gants et la je vis un sceau gravé sur sa main. Je manquait sur le coup de tomber de ma chaise tellement j'étais très surprise mais j'étais rester sérieuse. Il avait donc un maître à qui il devait obéir. Je connaissais l'existence des sceau pour chaque famille qui en avait une, jamais au grand jamais j'aurais imaginé croiser une personne d'un des clans si on pouvait les appelé comme ceci. Et si je regardais de plus près mais sans bouger. On aurait dit une cicatrice. Et je dis en murmurant :

- Est-ce que cela vous à fait mal quand vous avez eu cette cicatrice ?

Je le regardais pour y voir si je ne l'avais pas gêner ou déranger surtout en posant cette question. Maintenant je comprenais la raison des gants. S'était pour cacher cette marque de la vue des vampires mais aussi des humains. Je n'osais même pas demander trop de chose de peur que je ne sois une gêne et que je fasse ma fouineuse ou autre.

La voix de Fuyuka le ramena à lui-même. Il clignait des paupières, avant de lever son regard vers le sien. Un visage impénétrable, aucun trait ne pouvait trahir ses pensées. Il demeura silencieux un moment. De sa propre volonté, il avait enlevé ses gants, il n’avait pas prévu que cette femme dont il ne connaissait même pas l’existence avant cette nuit vienne lui poser une question relative à sa personne. Peut-être qu’il la préférait quand elle parlait du temps. Ou qu’elle ne parlait pas. Elle semblait le scruter pour comprendre quelle réaction sa question provoquait chez lui. Il avait baissé sa garde, et avait peut-être pénétrer dans un chemin sinueux dont il ne sortirait pas indemne. Kazuya.. Kazuya... Ce nom ne lui disait rien de particulier, une famille aristocratique de vampire sans doute, mais elle n'était mêlée à aucun conflit important qui le reliait à son clan. Du moins, il le pensait. Mais peut-être se méprenait-il...

Fin joueur, il lui attrapa délicatement la main, ranimant le contact qu’ils avaient partagés quelques instants plus tôt, fit en sorte que les doigts fins et soignés de la jeune femme viennent retracer les lignes qui parcouraient le sceau sacré des Taiyo. Se moquant des sentiments que ce geste inspirerait chez elle. Elle avait voulu s’intéresser à des choses qui lui étaient inconnues. Soit, voyons si elle était capable d’en supporter la réponse.

Elle avait l’air d’une jeune femme fragile, candide même. Le temps nous apprend également que les apparences ne sont jamais ce qu'elles semblent être. Sous ces traits d'enfants pouvait se camoufler divinement une sadique, profondément endormie ou parfaitement consciente qui désirait des détails sur une torture bien connue des familles aristocrates. Ou bien, pensait-elle éveiller de douloureux souvenirs chez quelqu’un qu’elle venait de reconnaître comme étant un esclave. Cachait-elle bien son jeu, était-ce un semblant de sincérité? Si c’était un jeu, Shin aura un coup d’avance. Si ce n’en était pas un… Hé bien, une âme tourmentée de plus ne changera rien au monde.

Une autre raison aurait pu être probable; était-elle venue s’installer par hasard ou bien était-ce une manœuvre déguisée pour obtenir une quelconque information? Sa motivation était encore à définir. Rayne, son maître avait un bon nombre d'ennemis, dont l'identité n'était pas encore dévoilé pour la plupart. La vengeance à une préférence pour la discrétion en bonne compagne.

-Vous a-t-on déjà transpercé d’une lame, lentement, vous empêchant d’émettre un mouvement, un son…

Alors que le doigt s’approchait du centre de la brulure, affrontant une texture sèche et rugueuse, au même niveau de la peau intacte, le temps avait passé, mais jamais la cicatrice n’avait pu se restaurer. Un vampire a la faculté de guérir ses plaies beaucoup plus rapidement qu’un humain. Mais celle-ci, jamais ils n’avaient eu à la recommencer pour la conserver. Le symbole était gravé si profondément qu’il faisait parti de lui. C’était avec joie qu’ils s’étaient rendu compte de la docilité de Shin qui allait jusqu’aux réactions de son épiderme.

-Moi, ce ne fut point avec une lame, non, une lame, c’est beaucoup trop doux. Ce fut avec la flamme la plus vive que la terre n’ai jamais porté, transperçant la peau, le muscle, chaque arcade de ma main… Sans prendre compte du sang qui s’écoulait, le bourreau continuait sur sa lancée, ralentissant sa course pour se délecter de cette douleur, de sang froid, pour s’approprier une âme dans cette douce torture…

Il libéra l’emprise qu’il avait sur sa main, sans s'en rendre compte, la pression avait été de plus en plus forte, et désormais un mince sourire aux lèvres;

-Alors non, évidemment, je n’ai aucunement souffert. Continua-t-il ironiquement.

Jamais il n’admettrait une chose pareille. Pensez donc.
Il scrutait le visage de la demoiselle, jouant avec une mèche de ses cheveux, la faisant rouler sur ses doigts, ses lèvres esquissait toujours son sourire figé. Les cheveux trempés de la jeune fille avaient une texture intéressante en main.

-Peut-être y a-t-il d’autres questions qui vous trotte dans la tête mademoiselle Kazuya? Demanda-t-il d’une voix sereine et plus basse que précédemment.

Quelques rangs plus loin il sentait un regard peser sur lui. Un simple coup d’œil lui suffit pour s’apercevoir que sa conversation n’était pas aux goûts de tout le monde. Son maître l’observait, un air calme dominait ses traits, un air terrifiant que Shin ne connaissait que trop bien. [/i]

Sujet: Re: Rencontre studieuse...[Pv Fuyuka Kazuya]