Commençons pas le début. A première vue Myckas n'est pas un jeune homme très grand, il mesure 1m75 pour un poids dans la norme. Il n'est ni trop gros, ni trop mince. Lorsqu'on le voit on penserait qu'il s'agit d'un gosse de 14ans seulement voilà il en a 19 ♪. En prenant cette remarque en compte (et même si il n'en croit pas un mot) Myck' à des allures de gamin et non d'homme.. C'est en partie se qui fait son charme. Une masse épaisse et blonde lui sert de cheveux. Il en prend soin même si ils sont sans arrêt en bataille, ça lui donne un air dynamique et canaille. Derrière cette touffe de poil se trouve des yeux d'une couleur peu commune, brun? non.. Un mélange de brun et de vert qui donne du doré. Un regard expressif, ensoleillé, attirant et même charmeur. Hélas son sourire contagieux n'est pas crédible face à la tristesse que nous montre ce regard. Myck' à beau rire et sourire pour montrer son envie de vivre, sa tristesse et sa colère sont bien plus apparentes qu'il ne le croit. Sa peau est douce, mate et parsemée de grains de beauté plutôt adorables. C'est un jeune homme qui respire la tendresse, la bonté et la sensibilité.. Un mur bien peu solide qui cache des cotés plus sombres.

Il ne porte rien d’extravagant, il est du genre classique : Un jeans, un t-shirt et un sweat à capuche. Les couleurs varies mais il aime le jaune, le gris et le noir. Myck' porte un anneau sur le cartilage de l'oreille droite. Il ne se sépare jamais d'un foulard jaune..Il est important pour lui

Décrire le caractère de Myckas n'est pas une chose facile, nous prendront l'exemple du Yin et du Yang. Un cotés doux et un cotés sombre, chaque personne les possèdent et ils en font se qu'ils veulent. Myck' montre le plus souvent possible son coté "Yin" : Souriant, doux, attentionné et toujours prêt à aider les gens qui en ont besoin . Il sera vous rassurer lorsque vous êtes au plus bas et vous rendre le sourire alors que vous pleurez. Faites lui confiance, c'est un jeune homme loyal, plein d'idéaux qui a soif de vie. Il sait se qu'est la souffrance et fera tout pour vous en préserver. C'est un plaisir pour lui d'être entourer d'amis et il sera vous rendre la pareil car "amitié" veut dire beaucoup pour lui..entre autre, ne pas être seul avec soit même. D'une part canaille de l'autre sensible ces deux façons d'être sauront vous séduire. Myck' est un mélomane, il aime jouer se qu'il ressent et le faire partager aux autres.

Ce sourire est hélas un masque de porcelaine prêt à se briser lorsque son regard se fige de tristesse. Son cotés "Yang" est bien caché mais tellement fragile. Une fois que Myckas se retrouve seul ses souvenirs et ses peurs refont surface. Gravés dans sa chaire il est impossible pour lui de ne pas leur faire face. C'est un jeune homme fragile qui se laisse trop souvent submerger par ses émotions. Sa seule façon d'échapper à cette douleur et de se réfugier dans des obis, la musique ou de rester au près de ses amis. Vous l'avez surement compris, Myck' souffre à l'intérieur et sourit à l'extérieur, il souffre d'être lui même, il s'en veut et se punis d'avoir causé du mal à sa famille. Des raisons qui paraissent anodines mais qui peuvent détruire quelqu'un sans lui laisser une chance. Alors ne le laissez pas seul, ne l'enfermer par dans un endroit sombre. Myckas pleure facilement, il prend toutes les responsabilités et pense que tout problèmes arrivent pas sa faute. Observez le, regardez ses bras et vous comprendrez qu'il aura essayé d'extériorisé sa colère, sa tristesse et sa douleur par la douceur trompeuse d'une lame.

ps : Myckas ne fait pas confiance aux femmes, c'est elles qui l'ont fait souffrir.

Avez-vous déjà souhaiter pouvoir tout oublier? Formater vos souvenirs et tout recommencer pour être plus heureux? La mémoire n'est qu'une fosse remplie d'illusions. Les souvenirs sont pire qu'une maladie accroché à votre âme, il n'est pas possible de s'en débarasser et elle vous détruie à petit feu. Il n'y a que les gens heureux qui ne ressentent pas cette souffrance...et sur cette terre, personne n'est véritablement heureux.

Impossible de dormir, trop d'adrénaline à extérioriser, trop de douleur... une torture psychologique qu'on change facilement en souffrance physique pour exprimmer notre désarroi. Myckas fait parti de ces personnes qui ont besoin de crier silencieusement. Il aimerait se débarasser de ses souvenirs, pouvoir dormir paisiblement et enfin se sentir bien... La seule solution pour formater sa mémoire serait de se coller une balle dans la tête mais il ne veut pas mourrir... Il pense que son mal être est entirement sa faute mais il devrait regarder autour de lui et se rendre compte que les coupables sont les gens qu'il aime.

Vous souhaitez en savoir plus? Dans ce cas allons faire un tour dans sa fosse à souvenirs.


Le 11 novembre 1992 :

Dans le petit hopitale d'une ville comme les autres est née un enfant parmis d'autres, encore un enfant qui fera le bonheur de sa famille. Encore un nourisson arraché à la douceur pour entrer dans la vie. La présentation fut brêve, l'infirmière fière de le porter à sa mère patienta quelques 6 minutes le temps que cette nouvelle maman finisse d'envoyer ses messages. Voyez-vous les larmes sur ses joues? Il ne s'agie pas de larmes de bonheur...Et le père dans tout ça? Il n'est pas là, il doit être en retard comme toujours et même pour la venue au monde de son fils, Myckas.
Ils formaient un beau couple, mademoiselle toujours jolie, propre sur elle et souriante, Monsieur toujours prévenant, tendre et en retard.. Pour détruire un couple comme celui-ci on pourrait croire qu'il faut beaucoup de choses mais détrompez-vous car une petite chose, un nourisson par exemple peu venir à bout d'un amour pourtant solide. La mère de Myckas aimait passionement cet homme, ils n'étaient pas marier mais ils n'en avaient pas besoin pour être heureux. Hélas, une dispute est vite arrivée, des cris, des pleures à fendre le coeur. L'homme fut contraind de rester pour essayer.

Le 15 février 2002 ;

Les années passèrent, atteindre l'age de 10ans sans ressentir l'amour de ses parents est une chose difficile mais Myckas était un petit garçon débrouillard et imaginatif. Il ne se laissait pas abattre si facilement même si c'était extrêmement dur. Il ne comprenait pas pourquoi les mamans de ses "amis" étaient si douces et pas la sienne...
Des cris, des pleures à fendre le coeur l'avaient sorti de ses pensés, sa mère retenait l'homme qui lui servait de père , elle semblait en proie à un chagrin immense perdre cet homme était la chose la plus horrible qui pouvait lui arriver...Mais cette fois sa comédie ne marcha pas, l'homme lança quelques paroles blessantes, monta dans la voiture et s'en alla sans un au revoir à son enfant. Assis dans l'herbe le coeur battant la chamade Myckas posa les yeux sur sa mère, effondrée. Le regard qu'elle lui lança il ne l'oubliera jamais, un regard haineux, méprisant...il n'y avait aucune étincelle d'amour dans ses yeux. Le cauchemar de Myck' commença à partir de cet instant et il n'était pas près de prendre fin. Grandir sans affection et sans geste de tendresse, comment pourrait-on souhaiter ça à un enfant?. Sa mère était une femme qui avait besoin d'un homme dans sa vie, elle voulait être aimée avoir de la tendresse jusqu'à ne pas voir que son petit garçon était là pour l'aider.

Les hommes se succédèrent dans la maison, des personnes peu recommandables. Alcooliques, violents et même drogués. Myckas devait assister chaque jours à un spectacle diffèrent. Sa mère s'était mise à boire et elle n'en devenait que plus odieuse. Lorsque des hommes venaient chez elle, elle enfermait Myckas dans une pièce sombre, remplie de vieux jouets tels une collection de clowns et des poupées en porcelaine au visage brisé. Il avait peur, il pleurait mais rien n'y changeait.

Le 8 mars 2006 :

14ans, rempli de talent et personne pour le voir. Myckas était devenu un jeune homme solitaire, même si il détestait ça. Personne ne voulait lui parler car la réputation de sa mère le suivait comme son ombre. Les familles de ses camarades de classe leur interdisaient de parler avec lui et ils ne se faisaient pas prier pour l'humilier. Tout se que Myck' pouvait faire s'était apprendre seul à faire diverses choses, jouer du piano, dessiner et cuisiner. Ça occupait ses pensés. Un soir, un homme s'emporta sur sa mère il devenait violent et dangereux. Myckas voulu la protégée en se mettant devant elle pour ne pas qu'elle soit blesser...en guise de remerciement un rire moqueur s'éleva, sa mère saoule riait, elle fut bientôt accompagnée de l'homme qui se fendait la poire. "Qu'est se que tu fais? Tu pense qu'un crétin comme toi peut me protéger?! Mais tu n'es qu'un bon à un rien écarte toi et vas jouer ailleurs". Lança-t-elle d'un ton moqueur. Des paroles cruelle, douloureuses... Myckas laissa sortir sa colère et dévasta sa chambre qui n'était déjà qu'un taudis. Épuisé par sa haine il se laissa tomber sur le lit et posa les yeux sur un objet brillant qui attirait son attention. Un cutter, sa lame brillait sous le reflet de la lune...c'était tellement beau. Il le pris doucement et caressa doucement cette lame avant de la poser sur son bras...la douleur était aigus mais le plaisir était tellement doux. Faire jaillir se liquide pourpre était comme une libération, il se sentait apaisé mais fatigué. Une descente aux enfers est toujours épuisante.


Le 09 septembre 2010 :

Les années étaient passés avec une rapidité surprenante, Myckas, qui avait à présent 17ans n'avait pas vu sa morne vie lui passer sous le nez. Il devait à présent faire la connaissance d'un nouveau lycée, après avoir raté son année il ne voulait pas rester dans l'endroit ou il avait été un souffre douleur au regard de tous. Un nouveau départ s'offrait à lui, dans une autre ville, là ou personne le connaissait. D'accord, ça faisait du chemin chaque matin, il devait se lever tôt mais de toute façon ça ne changeait rien, il ne dormait que 3heures par nuit depuis l'âge de 16ans. Oui, il était faible, fatigué et malheureux. Mais il ne voulait pas montrer toute ces choses aux autres élèves qui seront peut être ses premiers vrais amis. Cette sensation étrange qu'il ressentait était surement de la peur ou alors une sorte de bonheur douloureux. Myck' n'avait pas l'habitude de parler aux gens cette situation a fait de lui un garçon timide qui essaye de ne pas se faire remarquer même si il désirait rencontrer des amis loyaux qui lui feraient goûter à tout se qu'il a raté pendant 17ans.

C'est étrange se qu'un sourire peut vous faire ressentir quand il vous est destiné, un regard, une parole aimable... étrange de se dire qu'il a fallut attendre si longtemps pour se sentir bien pendant quelques secondes. C'est se que Myckas ressenti lorsqu'une jeune fille de sa classe lui adressa un sourire qu'il n'oubliera jamais... Cette élève était la première à venir lui parler, notre jeune timide ne savait pas ou se mettre mais au premier touché de celle-ci il savait qu'elle serait tout pour lui. Belle, douce, chaleureuse toute ces choses qui étaient interdites à Myckas lui étaient soudainement offertes avec énormément de gentillesse. Ça devait être ça le bonheur... Ne plus se sentir seul.
Les jours passaient et ils étaient devenus inséparables, il en avaient même oublié les marques de détresse sur ses bras. Les remarques de sa mère, il n'en avait plus rien à faire puisque quelqu'un l'aimait. Natsumi.

Le 15 novembre 2010 :

Ce jour était destiné à rester dans les souvenirs de Myckas, le jour ou Natsumi se fit agresser dans les couloirs du lycée. Ça faisait tellement longtemps que Myck' n'avait pas ressenti cette rage le dévorer avec autant de fureur, son coeur brûlait et sa peur disparue l'espace de quelques minutes ou il se déchaîna sur les deux élèves qui avaient osés s'en prendre à son bonheur. L'adrénaline lui faisait tellement de bien mais il fallait s'arrêter avant de faire une bêtise... C'était dur mais il réussi à contrôler sa colère pourtant si grande, une colère refoulée pendant des années. Il n'eu pas de problèmes, c'était de la légitime défense comme ils disaient, tant mieux. Ce jour ou Natsumi lui fit la promesse de ne jamais le laisser, ça comptait tellement pour lui... Il voulait qu'elle garde son âme entre ses mains, Pourtant cette promesse était étrange, "Si jamais tu me laisses je serais capable de me faire beaucoup de mal...". La folie de certaines personnes entraîne parfois des actes cruels.

And :

Les jours et les mois passèrent, la vie de Mychas c'était amélioré depuis qu'il avait fait abstraction de sa mère et surtout depuis qu'il avait rencontrer Natsumi...Cette fille était tout pour lui, elle comptait énormément, elle était sa seule vraie amie... et la seule fille qu'il avait aimé avec tant de passion. Ils faisaient tout ensemble, ils étaient comme liés, comme des âmes soeurs à qui rien n'échappait. Il lisait en elle comme dans un livre ouvert, elle s'avait l'apaiser lorsqu'il se sentait au plus bas. Myckas était devenu dépendant de cette jeune femme, elle était sa drogue et le manque commençait à devenir de plus en plus présent. La fin de l'année approchait, c'était la seule chose que Myck' craignait vraiment, une séparation , ne plus avoir de nouvelle pour au final être oublié à jamais.

Pendant les examens les choses empiraient, Myckas faisait des dépression malgré la présence de Natsumi... Elle n'avait pas l'air de s'en faire, pourtant l'année allait se terminer. Des promesses les liaient, des paroles et des actes. Pensez-vous qu'il existe des personnes cruelles au point de détruire une âme? Pensez-vous qu'elles aiment vous voir souffrir et sombrer doucement dans la douleur? ... Myckas commençait à se poser des questions, il devenait limite parano de ne plus avoir autant de nouvelles qu'avant de Natsumi, elle ne lui répondait plus aussi rapidement, elle l'ignorait même en classe sans raison. Comment croyez-vous qu'un être déjà brisé peut réagir à ça? Sentir que la personne que vous aimez le plus au monde vous glisse entre les doigts est une chose horrible qu'il ne faut souhaiter à personne...

Mais les choses s'améliores toujours, après la pluie le beau temps... Natsumi s'excusa de son comportement, elle disait qu'elle était trop attaché à lui, qu'elle n'arrivait pas à le repousser pour ne pas souffrir de la séparation qu'allait engendrer la fin de l'année. Myckas était heureux il lui promis qu'ils ne se perdraient pas de vue, qu'ils s’enverraient des messages et qu'ils essayeraient même de se voir. Cette idée avait l'air de plaire à la jeune femme. Je ne vous apprend rien, après la pluie le beau temps, hélas après la canicule vint la tempête... être heureux ça ne dur jamais longtemps. Raté son année pour la deuxième fois, il y a de quoi décourager une personne déjà meurtrie. Myckas n'avait pas réussi ses examens, trop occupé à penser à elle, à essayer de réparer les choses... Natsumi, elle avait réussie sans problèmes, elle ne semblait pas désolée pour Myck', elle se sentait bien en étant meilleure que les autres. Après des heures à se rassurer on commence à croire qu'il n'y a pas de raison de s'inquiéter jusqu'à recevoir un message... " Je pense qu'on devrait arrêter de se contacter, ça nous ferait souffrir de ne pas se voir... Je suis désolée. Je n'ai jamais osée te dire que je t'aimais, j'aurais peut être dû essayer mais maintenant c'est trop tard. Ne m'envoie plus de sms. Bye". Comment quelques mots peuvent détruire quelqu'un à ce point? La souffrance oubliée revient au galop, les efforts fournis durant des mois sont balayés sans pitié... Il ne nous reste plus que les souvenir et les remords.

Pourtant il fallait à nouveau tout recommencer, à nouveau tout garder en soit et faire preuve de courage. Mais vous savez aussi bien que moi qu'une cicatrice ne peut jamais s’effacer surtout celles infligées au coeur.

Le 18 novembre 2011 :

Après avoir sombrer pendant des mois sans jamais vouloir remonter à la surface, Myckas pris l’initiative de contacter une aide sociale. Celle-ci le pris en charge malgré le fait qu'il soit majeur et lui conseilla un établissement, une académie qui faisait aussi office de pensionnat. Là, il serait chez lui, il aurait des amis et pourrait peut être oublier tout les moments difficiles qu'il a vécu. Cette idée plu au jeune homme qui ne parla pas des cicatrices qu'il avait sur certains endroits du corps. C'était son secret et il ne voulait pas d'aide car c'était la seule chose qui lui faisait du bien.

Il avait raté la rentrée des classes, mais ça ne posait aucun problème au directeur de l'académie qui l’accueillit avec plaisir. Myckas devait maintenant faire preuve de courage, cacher sa douleur derrière un masque, sourire et avoir toujours l'air heureux. C'était la solution pour un autre nouveau départ.